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La transformation numérique rend possible la collecte et le traitement à large échelle de données hétérogènes induisant une évolution significative des sciences sociales en permettant de dépasser les limites des méthodes d’observation traditionnelles.

Les sciences des données sont non seulement porteuses d’avancées scientifiques dans le domaine des sciences sociales mais les connaissances mises au point et les capacités d’observation développées peuvent être utiles aux acteurs économiques, politiques et sociaux pour mieux comprendre les transformations en cours et les maîtriser.

L’Institut réunit directement plus de 25 porteurs de projets scientifiques qui eux-mêmes mobilisent une communauté d’environ 60 chercheurs seniors et 30 chercheurs juniors, cet effectif ayant vocation à monter en puissance. Ils sont porteurs notamment de cinq chaires d’enseignement et de recherche ainsi que d’une dizaine de projets financés par la Commission Européenne ou l’ANR.

Cette capacité de recherche en sciences sociales - économie, gestion, sociologie, sciences politiques et sciences comportementales - s’articule à une équipe d’ingénieurs en sciences des données, mais aussi à un centre de calcul et des moyens de stockage sécurisés et massifs.

Ces moyens constituent le coeur d’une plateforme favorisant les synergies entre acteurs sociaux, économiques, et politiques qui mutualisent leurs savoir-faire afin de réaliser des avancées scientifiques et de développer des connaissances et outils utiles pour la décision ou le débat public, en particulier autour des thématiques suivantes :

• les menaces pesant sur la cohésion sociale et politique et les moyens d’y remédier ;
• la transition écologique et la quête de modèles de développement plus durables ;
• la transformation numérique et les modèles organisationnels et de gouvernance qu’elle porte ;
• les défis de l’efficacité économique et de la concurrence dans une économie globalisée.

Dans tous ces domaines, s’expriment également une demande de pratiques de gouvernance renouvelées de la part tant des citoyens que des acteurs économiques et sociaux ainsi que la nécessité de reconstruire un ordre international.